Sans titre et sans papier

"...Mais la mode, aujourd'hui, n'est plus un luxe esthétique et périphérique de la vie collective, elle est devenue un procès général à l'œuvre dans le tout social qui commande la production et la consommation des objets, la publicité, la culture, les média, les changements idéologiques et sociaux."
Il a raison Monsieur Lipovetsky, nous vivons dans un Empire, celui de l'éphémère. Et un Empire n'a jamais été une démocratie.
Ce qui pose la question du sens de notre vie, question posée de façon radicale par la crise écologique. Poser la question du sens, c'est se demander quel avenir nous devrions chercher à construire, c'est aussi abandonner un "je", au profit d'un "nous" devenu insaisissable. La crise écologique est avant tout, une crise anthropologique.

Nos sociétés sont atteintes dans leurs fondements. Pourquoi ? Parce que nous ne savons plus comment penser, maintenus dans un état d’aliénation, nous désirons ce qui est posé de façon hallucinatoire. Il y a une promotion d' une idéologie de production, il faut produire en quantité de l’information, de l’image, de la surenchère, produire pour consommer.

Vous ne le croirez pas, cet homme a une agrégation de philosophie. C'est impossible? Mais, pourtant vrai, alors? Pourquoi?

Peut-être parce que la folie, c'est l'intelligence qui se révolte contre l'absurdité.

Notre monde est-il devenu absurde?